L’Aigle pomarin (Aquila pomarina) est une espèce de rapace diurne appartenant à la famille des Accipitridae.
L’Aigle pomarin bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire1. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.
L’Aigle pomarin (Clanga pomarina, anciennement Aquila pomarina) est une espèce de rapaces diurnes appartenant à la famille des Accipitridae.
C’est un aigle de taille moyenne, d’environ 60 cm de longueur et d’une envergure de 150 cm.
Seul de la famille des aigles à migrer en Afrique, il ne revient en Europe que pour se reproduire
Dans un peu plus de 80% des cas, la nichée est constituée, à la naissance de deux poussins. Ceux-ci se battent férocement juste après l’éclosion. Il en résulte que, presque toujours, seul le plus vigoureux survit. Cette caractéristique est appelée le caïnisme par référence au combat biblique de Caïn et Abel.
L’aigle pomarin niche dans l’Europe de l’Est (marécages du Mecklembourg et de Poméranie – d’où son nom- , de Slovaquie et des Balkans) et dans l’Asie du Sud-Est et en Inde. Sa présence est rare en Europe occidentale. En Allemagne, la population était de 33 couples en 1993. Elle a diminué à environ 21 couples en 2006, puis s’est redressée à 25 couples en 2019.
Il a pour habitat les forêts humides en plaine et les forêts sèches de montagnes jusqu’à 1 800 mètres d’altitude.
L’Aigle pomarin bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.